L'arrivée de l'Aveugle

Ménade

Que faisait’elle…Franchement, elle l’ignorait. Son ami, lui avait demandé de venir en ce lieu pour y faire quelques spectacles. Guidée par la curiosité et un certain goût du risque, c’est donc, avec sa sacoche contenant tout son matériel et la laisse de son chien en main qu’elle s’avança vers le lieu dit.

La jeune danseuse avait sa parole…elle devait simplement danser et si quelque chose tourne mal, il y aura quelqu’un pour l’aider…Tsss ! Cette envie de jouer avec le feu, va certainement finir par lui jouer des tours, et quel paradoxe, quand on dompte sans cesse ce feu contre quelques écus...

C’est dans cet état d’esprit que la jeunette aux yeux couleurs acres se laissa guider devant la porte de l’établissement.

Une profonde inspiration et elle toque enfin contre le bois…Un son bien lourd…et un trac certain…

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Hanort, galopais depuis quelques heures déjà... pour arriver a cet endroit il avais du emmener Era sa jument Le Brigand approchais a coups sur de chez Lucretia .... de son petit mètre quatre vingt il n'était pas plus grand que les autres et ces vêtements plutôt amples ne révélaient pas spécialement sa musculature plutôt développée, il portait une paire de braie marron taillée a mi mollet et ces bottes de la même couleur étaient lassée sur ces pieds .... Une chemise blanche couvraient son buste et une ceinture de cuir lourde portaient un fourreau dans lequel était rangé une magnifique épée .... en voyage on ne savait jamais sur qui on pouvait tomber ....

Une cape nouée autour de ces épaules par un sobre fermoir en argent la capuche qui lui était accolée pendaient sur ces épaules ....
Ces cheveux bruns pas taillés depuis plusieurs mois volaient légèrement au grès de l'air ....

Il venait ici sur conseil d'une de ces amies, remarquez peut être voulait elle qu'il soit là pour la rassurer, bref ..... peut importait il avait envie de la voir danser car depuis le temps qu'il la connaissait il n'avait pas encore pu la voir ....

Ainsi il arriva non loin du lieu .... il décendit de scelle et lâcha sa jument lui murmurant quelques mots a l'oreille, il lui flatta l'encolure .... et la laissa s'éloigner un peut plus loin....
Il pris enfin les dernières centaines de mètres en direction de l'établissement, il aperçu une silhouette sur le pas de la porte ... il s'approcha encore et reconnu Maelle, et bien quelle chance il avait, il venait la voir danser et il avait aussi la chance de pouvoir arriver en même temps qu'elle ... A quelques pas encore de la porte il savait qu'elle l'avait entendue ... personne n'était encore arrivé pour lui ouvrir ....

Bonjour Maelle, j'ai de la chance d'arriver au même moment que toi ....

Il lui adressa un sourire, sachant qu' elle ne le verrais pas mais elle le saurais au ton de sa voix ....il se plaça alors a ces cotés

Tu va bien ? Prète a danser ?

Ménade

Elle ne sait depuis combien de temps elle attendait mais, elle en avait cure. Maelle était relativement patiente.

La jeune femme s’agenouilla, faisant attention de ne pas abîmer sa robe soit disant marron clair…Il est vrai que distinguer les couleurs n’était pas son fort.
Sa main, vient caresser le poil de son chien, toujours fidèle comme compagnon, mais aussi un gardien qui n’a plus besoin de faire ses preuves.

Elle entendit quelques bruits venant de derrière…de l’agitation..un habitué de ce lieu ?
Son animal, s’agita un peu et la brigande se redressa.

Bien droite, elle passa une main sur son corset en cuir noir, venant mettre en avant quelques attributs.
Soigner sa présentation...une exigence qui lui tenait à cœur, tout comme éviter de mettre le feu à la bâtisse dans laquelle elle se produit et éviter d’arriver avec les bleus causés par sa vie de brigande…

Maelle se tourna vers l’origine des bruits, et se força à écouter, remarquant des bruits de pas qui se rapproche d’elle.
Elle déglutit un peu…son inquiétude devait être palpable certainement, et elle se devait de se reprendre.

Son visage devint alors impassible et elle entendit une voix…Familière !..Hanort…Il était donc venu…Il l’avait aidé il y a peu et lui avait évité le pire….
La brigande laissa un sourire se dessiner sur ses fines lèvres, légèrement rosées puis elle s’empressa de lui répondre.

Hanort !....Ravie de te savoir là…et ..heu…oui…prête, enfin un peu anxieuse…d’habitude c’est dans al rue, là c’est dans un endroit plus approprié…j’espère être à la hauteur…
Comment vas-tu toi ?

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Dionysiane

Lucretia était tranquillement en train de barboter dans un des bassins de des thermes, lorsque Léon était venu la prévenir qu'il y avait du monde à l'entrée. Apparement une aveugle et un homme.
La tenancière sourit à cette annonce et demanda au page de lui apporter rapidement ses vêtements et tout ce qui faisait de lui un femme...hum...

Elle se sécha rapidement et enfila sa robe, la borgne passa par le passage qui menait jusques à la taverne et arrivé dans celle-ci la borgne alla droit vers l'antichambre.

Lucretia ouvrit la porte de bois rouge de l'Ivresse et sourit aux deux personnes qui se trouvaient sur le pallier.

Elle eut un grand sourire :

-Ah ! Ca me fait plaisir de vous voir ! Maëlle, j'ai bien cru que tu ne voudrais jamais venir et que tu laisserais ta vieille "marraine" sans danseuse !

Elle s'effaça pour les faire rapidement entrer.

L'homme envollopé dans sa cape noir la regarda, dans sa magnifique tenue ... Son amie était exquise .... a n'en point douter elle attirerait tous les regards .... il lui répondis alors sur ce même ton ...

Oui je vais bien! A ton invitation, comme je passait dans le coin, je n'ai pas hésité et j'ai sauté sur Mon cheval pour venir te voir ...

Hanort entendis brusquement la porte s'ouvrir ...il regarda la femme qui venais de faire irruption, a première vue rien n'était anormal, elle semblait très jolie .... mais une petite chose dérangeait Han ....Quoi que cela ne se fit pas voir, cette chose était infime et ne l'empêcherait pas de dormir ....

Il passa un bras autour des épaules de Maelle pour la guider a l'intérieur du bâtiment ...Autant montrer qu'il était venu avec elle ....et adressa un sourire a la femme qui venait de leur ouvrir ....

Bien le Bonjour Gente Dame ...

Ménade

L’attention de son ami était forte agréable, que demander de plus qu’un ami, aussi protecteur…et possédant le même défaut qu’elle qui plus est.
La danseuse entendit la porte s’ouvrir et elle prit une grande inspiration…le moment de se présenter était là..Elle espérait être convenable et plaire à celui qui l’avait engagé…
Soudain une voix…Maelle eut un moment d’inactivité…Elle était plus que troublée..

Elle avait reconnu la voix de son ami, Dolmance, mais quelque chose n’allait pas…cette voix était bien efféminée…

La jeune femme sentit une infime pression sur son épaule et se sentit guidée. Maelle se laissa faire, et elle sourit, à la remarque de Dol’.

Son animal, ou son « gardien », resta à ses côtés, alors qu’elle pénétra les lieux accompagnée de ces deux hommes.

Ne t’en fait pas, Dolmance, je t’ai dit que je viendrai, à condition d’avoir une certaine protection…
Et là entre mon chien et mon ami…j’suis rodée.. J’ai mon matériel, où veux tu que je fasse mon spectacle ?...

Maelle, resta avec Hanort, gardant son chien dans une main, et venant prendre la main de celui-ci et lier ses doigts aux siens, en toute amitié…

Je te présente Hanort, mon ami et voilà Fourbe..lui tu le connais déjà il me semble…

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Dionysiane

Lucretia sourit et guidant Maëlle plus avant dans l'auberge, elle fit à Hanort :

-Enchantée messire, mon nom est LUCRETIA... Je suis bien heureuSE que vous ayez amené ici ma petite filleule chérie. Du moins que vous l'accompagniez. Les clients sont le plus souvent corrects mais ma foi, on n'est jamais trop prudent.

Elle caresse tendrement la main de Maëlle :

-Et bien petite Maëlle, nous devrions pouvoir te faire de la place dans la salle de la taverne. Mais enfin ne soit pas pressée, nous avons tout le temps qu'il faut. On va te préparer une chambre et une pour ton ami à moins que vous ne... enfin bon... et puis vous aller bien manger un bon bout tout de même.

La borgne frotta de l'index le haut du crâne du chien qui suivait la danseuse comme son ombre. Enfin elle poussa la porte de la taverne et ils entrèrent dans la grande salle principale.