Arrivée de Zinoa

J'arrivais à la tombée de la nuit.
Sur le chemin je m'étais repérée grâce aux lumières de la maison.
Devant la porte, j'hésite, je m'assied sur les marches et je commence à compter les étoiles dans le ciel.
Peine perdue... y'en a de trop. Arrivé aux alentours d'une cinquantaine, je perds le fil et je recommence.
Les minutes passent sans que personne ne rentre ni ne sorte de la maison.

Je n'arrive toujours pas à me décider...

Une femme fort belle et attirante que j'ai rencontré dans une taverne, m'a indiqué cet endroit et m'en a dit le plus grand bien. Pourtant, même si je viens uniquement pour lui faire plaisir, le pas est difficile à franchir.

Alors je reste devant la porte assise sur les marches, mon esprit vagabonde... je repense aux baisers tendres et presque innocents que nous nous sommes donnés. A cette chaleur qui a envahit mon corps quand nos mains se sont touchées.

Elle m'a dit vient, alors je suis venue...

Je m'appuie sur le mur, et attends...

Après avoir sommeillé et rêvassé sur les marches presque toute la nuit, je me lève enfin et décide d'aller frapper à la porte.

Je défripe mes habits rapidement, me lève et me dirige d'un pas décidé vers l'entrée. Après tout je suis venue jusqu'ici alors il ne me reste plus qu'à entrer.

Je tape doucement trois coups et j'attends que l'on vienne m'ouvrir tout en me demandant qui va être la première personne à m'accueillir...

Dionysiane

Et ça frappait et ça frappait ! mais où diable était les valets ?!
Lucretia ouvrit la porte de l'auberge et découvrit une jeune femme, toute mignonnette, propre sur elle. La borgne sourit :

-Bonjour damoiselle, que puis-je pour votre service ?

Malicia fraîchement habillée après un bain relaxant qui avait effacé toutes traces de fatigue, se déplaçait curieuse de découvrir les lieux...
On frappait à la porte avec insistance.
Elle se dirigea hésitante vers le pallier sans savoir si vraiment si elle en avait le droit.
Elle arriva en même temps qu'une dame richement vêtue et d'une rare élégance.

Elle resta derrière sans trop faire de bruit et regarda par dessus son épaule, la visiteuse était ravissante quand elle laissa glisser de la main sa capuche elle eu du mal à retenir un petit cri de joie.
Elle restait bouche bée la main devant ses lèvres, les jambes toutes tremblantes...

Elle était venue enfin c'était elle comme elle était belle, à ses yeux, si désirable et ses yeux si bien surligné d'un joli trait elle n'avait encore rien vu de plus beau.

La porte s'ouvrit sur une dame fort élégamment vêtue, je la regardais et lui souris timidement.

Bonjour, je me prénomme Zinoa, j'ai fait un long voyage pour vous voir.

Je regardais par dessus son épaule et vis Malicia. Mon visage s'éclaira d'un coup d'un seul et je bredouillais quelque chose comme :

Malicia... tu es ici... je n'osais pas espéré que tu sois encore là... quelle bonne surprise.

Puis prenant conscience de mon incorrection, je demandais poliment à mon hôtesse :

on m'a recommandé chaudement votre auberge, puis-je entrer Dame, j'aimerai bien me reposer dans un bon lit et venir gouter tous les plaisirs qui font la réputation de votre établissement?

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